Les relations humaines sont source de motivation, de coopération, de créativité, mais aussi de tensions, de conflits, de frustrations. Comment gérer ces relations dans un contexte où les générations se côtoient, se comprennent, se confrontent ? Comment favoriser le dialogue, le respect, la confiance entre elles ? 🤔
L’éminent philosophe contemporain, Charles Pépin, dévoile une perspective riche et nuancée sur la manière dont les générations interagissent dans le monde professionnel. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages ‘Les vertus de l’échec’, ‘La confiance en soi’, ‘La rencontre’ et son dernier livre ‘Vivre avec son passé, une philosophie pour aller de l’avant.’ Sa plume acérée explore les méandres des relations humaines avec une profondeur qui défie les préjugés. 💬 « Le réel, c’est ce qui s’impose à nous », souligne-t-il, incitant à la compréhension des différentes réalités qui cohabitent au sein d’une même organisation. 🧠
Charles Pépin est un adepte du dialogue philosophique, qui consiste à échanger des idées avec bienveillance et ouverture d’esprit, sans chercher à imposer son point de vue ou à convaincre à tout prix. Il est aussi un fervent défenseur de la vulnérabilité, qu’il considère comme une force et non comme une faiblesse. Selon lui, c’est en acceptant nos fragilités et nos doutes que nous pouvons nous connecter aux autres et créer du lien. 😊
💬 « Rencontrer quelqu’un, c’est être bousculé, troublé. Quelque chose se produit, que nous n’avons pas choisi, qui nous prend par surprise : c’est le choc de la rencontre. Le mot « rencontre » vient du vieux français « encontre » qui exprime 💬 « le fait de heurter quelqu’un sur son chemin. » Il renvoie donc à un choc avec l’altérité : deux êtres entrent en contact, se heurtent, et voient leurs trajectoires modifiées » avec cette citation de son livre ‘La rencontre’, Charles Pépin pose l’importance de l’autre, de celui qui est en face de nous, de cet instant unique qui se déroule juste devant nos yeux et notre regard.
Dans son livre ‘Les vertus de l’échec’, Charles Pépin dévoile son approche affable 💬 « face à un échec comme face à une épreuve, la question n’est pas de savoir si c’est juste ou injuste, mais si nous pouvons ou non en tirer une sagesse. Si nous pouvons nous appuyer dessus pour construire autre chose », puis il insiste délicatement 💬 « l’échec n’est pas celui de nos personnes, mais celui d’une rencontre entre un de nos projets et un environnement » et encore 💬 « l’échec, lorsqu’il est un acte manqué, nous demande d’ouvrir les yeux. Et s’il se répète, c’est peut-être que nous persévérons à les maintenir fermés. »
Grâce à ce même livre, Pépin nous éclaire avec minutie 💬 « être existentialiste, c’est penser qu’une vie ne suffira de toute façon pas à épuiser tous les possibles. Reste à ne pas trop passer à côté d’eux. La mort est d’autant plus un scandale que la vie est pensée non comme essence ou valeur éternelle, mais comme « projet ». Être existentialiste, c’est redouter que le succès dans une voie ne nous y enferme, et nous conduise jusqu’au terme de notre vie sans savoir qui nous sommes. Contre la vision habituelle, c’est valoriser l’échec comme ouverture du champ des possibles : échouer plus, finalement, c’est exister davantage. L’échec comme chance de se réinventer… »
Pour conclure sur la rencontre, Charles Pépin précise 💬 « la rencontre exige cette disponibilité-là : être capable de prendre son temps, de le perdre aussi, de s’arracher à la dictature des choses à faire, à la pression de l’urgence. C’est souvent à l’adolescence que se tissent les amitiés durables. A l’âge adulte, pris par notre « vie active » et les contraintes de notre vie de famille, nous sommes moins disponibles. Nous n’avons plus de temps « à perdre ». Mais avec toi je me révèle dispendieux, en discutant de tout et de rien, en flânant, « en traînant », je me donne le loisir de te rencontrer. » Une liste de mots, au sens le plus profond, de ce que nous ne faisons pas tous les jours. Prendre, perdre, donner son temps à et avec l’autre !
Puis dans son livre ‘La confiance en soi’ il nous encourage discrètement, 💬 « pour réussir vraiment à s’écouter, il ne suffirait peut-être qu’aucune de nos facultés ne l’emporte sur les autres. Si notre raison s’impose, c’est à elle que nous obéirons. Si notre sensibilité triomphe, c’est elle que nous suivrons. Lorsqu’aucune de nos facultés ne l’emporte, c’est à nous-mêmes que nous ferons confiance. Nous en sommes tous capables. » Pour atteindre cette confiance en soi, rien de mieux que de savoir écouter d’une façon active et authentique. Puis après l’écoute, il faut 💬 « décider, c’est trouver la force de s’engager dans l’incertitude, réussir à y aller dans le doute, malgré le doute. C’est pallier le manque d’arguments définitifs par la capacité à s’écouter, ou simplement à trancher pour se remettre en mouvement. Dans les deux cas, c’est une question de confiance en soi. Un tel engagement n’est pas facile 💬 « il faut prendre sur soi », être prêt à assumer des conséquences imprévisibles, mais c’est le propre d’une décision. Elle nous oblige à choisir sans même le secours d’une argumentation indiscutable. Pas à l’aveugle, mais pas non plus en pleine clarté. » Par ailleurs, il écrit quelques mots intériorisés qui précisent 💬 « avoir confiance en soi, ce n’est pas être sûr de soi. C’est trouver le courage d’affronter l’incertain au lieu de le fuir. Trouver dans le doute, tout contre lui, la force de s’élancer. »
Dans son dernier livre ‘Vivre avec son passé – Une philosophie pour aller de l’avant’ Charles Pépin 💬 « nous montre que nous pouvons entretenir un rapport libre, créatif, avec notre héritage. Notre bonheur dépend de notre capacité à bien vivre avec notre passé. »
Pour conclure, Charles Pépin apporte à la relation humaine une vision optimiste, inspirante et stimulante. Il nous invite à faire de nos relations humaines une source d’apprentissage, de développement et de bonheur. Il nous offre des clés pour améliorer nos relations humaines dans l’entreprise, en tenant compte des spécificités de chaque génération. Il nous pose également des questions essentielles sur le sens de notre travail, sur nos aspirations profondes, sur nos valeurs communes. 🤔
Dans son livre ‘Quand la beauté nous sauve’ nous trouverons, je crois, une citation pour conclure 💬 « la beauté, en nous transportant ailleurs, en nous parlant d’un ailleurs, nous aide à être ici. Elle intensifie notre présence au monde dans le moment même où elle nous en fait sortir. »
Et vous, qu’en pensez-vous ? Quelles sont vos expériences, vos difficultés, vos attentes en matière de relations humaines dans l’entreprise ? Quelles sont les citations ou les idées de Charles Pépin qui vous parlent le plus ? N’hésitez pas à partager vos réflexions dans les commentaires ! 😊
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